Qu'est ce que la Biokinergie ?
La Biokinergie, thérapie manuelle particulièrement douce, s’apparente dans son application à un soin Bien-Etre. Causale et non symptomatique, elle remonte à la source de vos maux et douleurs.
Elle associe, dans une approche intégrative, les concepts de l’Ostéopathie, de la Fasciathérapie et de la Médecine traditionnelle chinoise. Véritablement holistique, elle permet une harmonisation globale du corps (articulations, muscles, fascias, viscères, crâne, points d’acupuncture).
Thérapie neuro-informationnelle, la Biokinergie repose sur la mise en évidence par Michel Lidoreau, dans les années 80, d’une manifestation réactionnelle des tissus commune à tous les désordres qu’ils soient d’origine mécanique, énergétique, métabolique, réflexologique : les enroulements tissulaires neuro-informationnels.
Ces enroulements tissulaires neuro-informationnels sont, tout à la fois, un formidable outil diagnostique indiquant avec précision la localisation et la nature des désordres à traiter mais aussi l’outil de traitement neuro-informationnel propre à la Biokinergie.
Le traitement de ces enroulements tissulaires permet de libérer les récepteurs pathogènes de votre système somesthésique, celui-là même qui préside à votre équilibre aussi bien physique que psychique.
1/ L’action ostéopathique vise à localiser et traiter les restrictions de mobilité des os et des organes impliquées dans les douleurs et pathologies fonctionnelles.
2/ L’action fasciathérapeutique : la libération des fascias à différents niveaux de profondeur constitue une véritable interface entre la correction des structures (muscles, os, articulations, viscères…), les échanges informationnels et les actions de la médecine chinoise.
3/ L’action énergétique : la dimension énergétique repose sur la détection et la stimulation manuelle des points d’acuponcture à traiter d’une part et d’autre part, l’harmonisation des échanges tissulaires (circulatoires, nerveux, biochimiques et électromagnétiques) qui conditionnent nos fonctions vitales.
1. Comprendre l’approche causal et non symptomatique de la Biokinergie
Le corps conserve la trace de nos traumatismes.
Émotion, stress, chocs physiques mais aussi affectifs s’inscrivent dans nos tissus sous des formes multiples: tensions, pertes de mobilité, déséquilibres énergétiques qui s’auto-génèrent une fois les capacités d’adaptation et de compensation de l’organisme épuisées.
L’addition de tous ces désordres engendre des dysfonctionnements articulaires, organiques biologiques et énergétiques qui affectent notre fonctionnement physique et psychique.
Lorsque nos capacités d’auto-équilibration sont dépassées, le corps s’exprime par des symptômes et la maladie.
Les causes initiales des troubles perçus sont souvent multiples, anciennes et parfois éloignées du symptôme exprimé.
Un traitement symptomatique peut apaiser temporairement, mais il laisse souvent le patient insatisfait, car il ne s’attaque pas à la source des déséquilibres.
Ce constat souligne l’importance d’une approche globale et causale telle que la Biokinergie pour offrir des résultats durables et une compréhension profonde des troubles.
Pour traiter la cause des troubles, la Biokinergie agit sur les neuro-récepteurs devenus pathogènes du système somesthésique* et ce, par un mode d’action neuro-informationnel novateur.
Le système somesthésique comprend les récepteurs sensoriels logés dans la peau, les fascias, les muqueuses et séreuses, les muscles, les tendons, les articulations ainsi que dans l’oreille interne. (Lire plus sur la Somesthésie )
2. Comprendre le mode d’action neuro-informationnel de la Biokinergie: les points de tension tissulaire réflexes.
La Biokinergie procède par mobilisations et stimulations mécaniques et neuro-informationnelle des tissus. Elle associe aux corrections ostéo-articulaires, myo-faciales et viscérales, la réinitialisation des neuro-récepteurs et la stimulation des points d’acupuncture (sans recourir aux aiguilles) par des procédés neuro-informationnels somatiques et neuro-végétatifs.
Cette combinaison d’actions qui nécessitaient jusqu’ici le recours à des pratiques thérapeutiques distinctes, repose sur la mise en évidence d’une manifestation réactionnelle des tissus commune à tous nos désordres: les enroulements tissulaires neuro-informationnels que le praticien en Biokinergie sait détecter et corriger.
En effet, on retrouve au niveau de chaque dysfonction à traiter, qu’elle soit d’origine ostéo-articulaire, viscérale, faciale, énergétique ou psycho-corporel ces enroulements tissulaires neuro-informationnels directement en lien avec des neuro-récepteurs ou des points d’acupuncture à traiter.
Ces enroulements tissulaires neuro-informationnels s’accompagnent de modifications tensionnelles et trophiques qui indiquent avec précision au praticien la localisation et la nature des dysfonctions à corriger.
Ils présentent, par ailleurs, la caractéristique de réagir à la pression par un mouvement de rotation des tissus et le déclenchement d’une activation réflexe correctrice neuro-informationnelle.
L’application de pression rotatoire au niveau de ces points contribue à activer la transduction neuro-informationnelle somatique, vasculaire ou viscérale et, à déclencher les mécanismes correcteurs, appropriés:
- – Libération des dysfonctions neuro-musculaires à l’origine des tensions myo-fasciales et des blocages articulaires,
- – Traitement des dysfonctions neuro-végétatives,
- – Harmonisation des échanges vasculaires, nerveux, biochimiques et énergétiques,
- – Stimulation des points d’acupuncture, permettant de bénéficier des actions antalgiques, anti-inflammatoires, décontractantes, métaboliques, psycho-affectives de la Médecine chinoise.
Ces procédés neuro-informationnels novateurs renforcent l’efficacité des corrections ostéopathiques et myo-faciales et offrent un mode manuel de stimulation des points d’acupuncture équivalent à l’aiguille de l’acupuncteur.
De plus, ces enroulements tissulaires neuro-informationnels, en indiquant avec précision la localisation et la nature des dysfonctions à corriger, font de la Biokinergie une thérapie manuelle d’une très grande précision et exempte de tout sur-traitement; ce qui la rend sûre, sans danger aucun.
Action ostéopathique de la Biokinergie: libération des blocages articulaires et viscéraux.
On désigne par blocages articulaires, les restrictions qui affectent la mobilité des surfaces articulaires entre elles. Elles sont générées par la tension exagérée d’un des haubans de l’articulation : muscles, ligaments, capsules, mettant en jeu tout un système de désordres informationnels et d’arcs réflexes nerveux.
Ces blocages articulaires altèrent directement le fonctionnement de l’appareil locomoteur, puis secondairement le fonctionnement des organes par l’irritation ou la compression des voies circulatoires et nerveuses qu’ils finissent par engendrer.
La Biokinergie restaure la mobilité ostéo-articulaire et viscérale en associant la stimulation des enroulements tissulaires neuro-informationnels présents au niveau des tissus concernés aux mobilisations correctrices des structures osseuses et musculaires.
Le même processus est utilisé pour libérer les tensions du système viscéral, du crâne et du système manducateur.
Ces actions combinées ont pour objectif de réinitialiser les neuro-récepteurs perturbés afin de libérer les arcs réflexes qui auto-entretiennent les contractures musculaires, responsables des restrictions de mobilité articulaire.
Action fasciathérapeutique de la Biokinergie
Le squelette osseux ne serait rien sans un squelette fibreux qui lui donne ses formes, le stabilise et lui permet de se mettre en mouvement.
Ce deuxième squelette fibreux que l’on nomme les fascias, enveloppe et cloisonne l’ensemble de nos structures osseuses, musculaires, viscérales, sans discontinuité de la tête aux pieds.
Composés de tissus conjonctifs denses ou lâches richement vascularisés et innervés, les fascias constituent le support des échanges et des informations. En effet, les gouttières fibreuses qu’ils créent, sont le lieu de passage à la fois des vaisseaux, des nerfs et du système des méridiens utilisé en médecine chinoise.
Étant un lieu d’échange et une voix informationnelle importante, les fascias représentent, en Biokinergie, une véritable interface entre les corrections des structures myo-faciales, ostéo-articulaires, viscérales et les actions de la Médecine chinoise.
L’action énergétique de la Biokinergie
La dimension énergétique de la Biokinergie met en jeu deux modes d’action complémentaires:
La détection et la stimulation manuelle des points d’acupuncture impliqués dans les dysfonctions à traiter en prenant en compte le système des méridiens, le diagnostic et les lois énergétiques de la Médecine chinoise.
La ré-harmonisation des échanges tissulaires (circulatoires, nerveux, biochimiques et électromagnétiques) qui conditionnent le métabolisme cellulaire et nos fonctions vitales. Le traitement s’effectue, conjointement à la libération des fascias, par la stimulation des enroulements tissulaires neuro-informationnels, directement en lien avec les dysfonctionnements du système neurovégétatif.
De plus, la stimulation des points d’acupuncture permet de bénéficier des actions antalgiques, anti-inflammatoires, décontractantes, métaboliques et psycho-affectives de la Médecine chinoise.
3. Comprendre les mécanismes correctifs utilisés par la Biokinergie: la somesthésie
Les mécanismes correctifs utilisés en Biokinergie s’appuient sur les mécanismes somesthésiques qui président à l’équilibre du corps.
L’équilibre dans le monde du vivant n’a rien d’une situation acquise, notre organisme n’échappe pas à cette loi. Nous sommes en permanence dans un état de déséquilibre et notre apparente, stabilité ( physique, métabolique, énergétique, psychique) n’est en fait qu’un état de déséquilibre contrôlé, stabilisé .
Les deux mécanismes mis en jeu sont l’homéostasie pour les constantes du milieu intérieur et la somesthésie (système sensoriel, permettant de recueillir l’information sensorielle extéroceptive, proprioceptive et intéroceptive du corps).
Quelque soit le processus, le principe d’action est toujours le même : il débute avec une information captée par un récepteur sensoriel, l’information se transforme ensuite en un message électrique envoyé à un centre nerveux qui traite l’information et renvoie à son tour une information électrique à un organe effecteur qui déclenche une réponse adaptée.
La somesthésie nous permet d’être en permanence dans un état articulaire, tensionnel et postural stable.
Pour ce faire, une multitude d’arcs réflexes correcteurs (proprioceptifs, nociceptifs, thermiques…) sont mises en jeu à chaque seconde dans un mode action/réaction.
Tant que cette boucle se fait correctement, l’état de « déséquilibre équilibré » est stable, mais pour un certain nombre de raisons ( chocs reçus, accumulation de stimulations inappropriées dans un temps restreint, déséquilibres biochimiques, métaboliques, fatigue psychique) la boucle ne se fait pas correctement et un arc réflexe pathologique va se mettre en place, fixant la situation par un spasme, une contracture, une stase.
Le corps spasmé, contracturé, fatigué (…) ne parvenant plus à rétablir l’équilibre, sera alors victime de systèmes de protection qui, en exagérant le processus somesthésique local, verrouilleront la situation.
Par exemple, lorsqu’une vertèbre n’arrive plus à trouver son point d’équilibre par rapport aux autres vertèbres (ce qui fait l’objet d’une recherche permanente), elle se bloque avec contracture des muscles agonistes d’un côté et spasme en étirement des muscles antagonisme de l’autre. Dans l’impossibilité de contrôler la fonction, le corps limite le le mouvement… Le symptôme s’installe et les enroulements tissulaires neuro-informationnels apparaissent.
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